Colloques

LES DROITS DES ANIMAUX EN ISLAM
AUTOUR DU LIVRE « LES ANIMAUX EN ISLAM » DE AL-HAFIZ B. A. MASRI

  • Intervenants : Nadeem Haque, Joyce D’Silva, Sébastien Sarméjeanne
  • Lieu : Mairie du 2e (Paris).
  • Date : 15 mai 2015
  • Organisateur : l’association Droits des Animaux
  • Médias : web-reportage de l’Alter JT : http://www.alterjt.tv/alterjt-230515/
  • Présentation :

Si l’islam est une religion souvent méconnue, c’est particulièrement vrai pour ce qui concerne son rapport à la condition animale. Nous avons tendance à penser que la compassion religieuse envers l’animal est surtout présente dans l’hindouisme. Pourtant, il n’en est rien : l’islam exprime un puissant message en faveur du respect des animaux, dans une démarche à l’opposé de tout anthropocentrisme. À cet égard, la traduction française de l’ouvrage Animals in Islam, grand classique de théologie animale islamique du regretté imam britannique Al-Hafiz B. A. Masri, constitue un événement important. En effet, les publications portant sur le sujet sont extrêmement rares en France, au contraire des malentendus quant à la position de l’islam sur les droits des animaux. Cette rencontre, qui s’inscrit dans le sillage de cette publication, nous permettra d’approfondir le débat grâce à l’intervention de Nadeem Haque, auteur, ingénieur, qui vient spécialement du Canada pour présenter les travaux de Masri dont il est le petit-fils.

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CONDITION ANIMALE ET POLITIQUE : QUELLES STRATÉGIES ?

  • Intervenants : Pierre Athanaze, Sophie Duthoit, Jean-Pierre Garrigue, Brigitte Gothière, Élisabeth Hardouin-Fugier, Vanessa Hudson, Melvin Josse, Dan Lyons, Jean-Pierre Marguénaud, Christophe Marie, Dirk-Jan Verdonk, Jean-Luc Vuillemenot
  • Lieu : Palais du Luxembourg
  • Date : 25 octobre 2013
  • Organisateurs : David Chauvet et Melvin Josse sous l’égide de l’association Droits des Animaux
  • Plaquette de présentation : en téléchargement ici
  • Publication des actes : Revue semestrielle de droits animalier, avril 2014
  • Présentation :

En France, le mouvement animaliste a incontestablement réussi à faire entendre ses revendications au travers des médias et à mieux faire connaître au public la condition faite aux animaux. Ainsi, selon les enquêtes d’opinion menées récemment, une grande partie de la population française juge cette condition préoccupante et estime qu’elle mérite une réponse politique. Pour autant, on ne peut que constater le manque d’entrain du monde politique à s’emparer de la question, voire même son opposition. En effet, si des lobbies comme celui de la chasse ne peuvent – loin s’en faut – se targuer d’un tel soutien dans la population, ils trouvent en revanche un relais beaucoup plus clair auprès des élites politiques. Si les défenseurs des animaux ont toutes les raisons de s’offusquer de ce manque de démocratie, ce fait devrait aussi les amener à questionner leurs stratégies et apprendre de leurs opposants.

La question animale est d’ordre éthique et politique : les animaux ont des intérêts, qui appellent des droits, ou à tout le moins une protection, dont le respect ne peut s’imposer que de façon juridique, en particulier par la loi. Dans la pratique militante, au moins française, cet aspect ne semble pourtant pas être pleinement intégré, tant les préoccupations du mouvement animaliste semblent se limiter à la perspective de changer les comportements individuels et les mentalités. Une telle action est sans aucun doute nécessaire, mais ne saurait être suffisante pour offrir aux revendications de ce mouvement une issue législative. Puisque cette dernière dépend des politiques, le mouvement de défense des animaux doit parvenir à leur faire entendre l’importance de la condition animale aussi bien intrinsèquement qu’aux yeux de nos concitoyens dont ils sont les représentants.
Ce colloque a moins pour ambition de donner des réponses stratégiques définitives que créer une réflexion autour de la politisation du mouvement animaliste, voire un nouveau champ de recherche. Celui-ci ferait nécessairement appel à un vaste champ d’expertise, du droit aux sciences politiques et à la sociologie. C’est pourquoi cette rencontre se veut transdisciplinaire et cherche à rapprocher des chercheurs impliqués dans ces différents domaines, ainsi que des membres du personnel politique et des acteurs du monde associatif, afin que la recherche puisse servir concrètement l’amélioration de la condition animale.

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JUSQU’OÙ DÉFENDRE LES ANIMAUX ?

  • Intervenants : Steven Best, Bernard Baertschi, David Chauvet, Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, Enrique Utria, Estiva Reus
  • Lieu : Sciences Po Paris
  • Date : 23 mai 2011
  • Organisateurs : Enrique Utria et David Chauvet sous l’égide des associations Droits des Animaux et P.A.V.é.S (association de Sciences Po Paris)
  • Site dédié : http://jusquoudefendre.chez.com/
  • Publication des actes : Cahiers antispécistes (n°39, mai 2017)
  • Présentation :

La question des « droits des animaux » connaît ces dernières années une évolution sans précédent dans les discussions entre philosophes, juristes, scientifiques et religieux. Parallèlement, ces discussions engagent également les citoyens « ordinaires », les associations et les ONG. Mais ces réflexions sont loin d’aller dans le même sens. Elles ne proposent ni les mêmes justifications, ni les mêmes fins, ni les mêmes moyens.
Le problème du fondement du mouvement pour les droits des animaux est du point de vue philosophique le plus fondamental. Est-ce l’utilité, entendue au sens d’un calcul général des plaisirs et des peines, qui permet de défendre les animaux contre les souffrances inutiles ? Est-ce plutôt une théorie des droits, fondée sur la sensibilité des animaux ou sur leur subjectivité, qui, à la manière d’un atout, coupe sur les intérêts que les êtres humains pourraient avoir à leur exploitation. Ou bien faut-il accorder à certaines féministes éthiciennes du care que le langage des droits est symptomatique de modes de pensée patriarcaux et que le fondement de la défense des animaux ne peut relever que du soin, du souci et de la sollicitude ?

La réponse à la question des fondements ouvre sur la question des fins. S’agit-il de réformer certaines pratiques nuisibles au bien-être des animaux, « d’agrandir les cages », comme on l’entend dire parfois, ou d’améliorer les conditions d’abattage ? Faut-il aller plus loin et exiger l’abolition de certains usages jugés particulièrement cruels, comme l’élevage industriel ou la corrida ? Ou, plus radicalement, est-ce que respecter les animaux au sens fort n’exige pas l’abolition de leur exploitation pour la nourriture, les loisirs et la science ?
Enfin, la question de savoir jusqu’où défendre les animaux intéresse celle des moyens. L’engagement politique et institutionnel (éducation, information, manifestations, vote) est-il le seul geste démocratique envisageable ? La désobéissance civile peut-elle être légitime ? Et s’il est vrai, comme l’a suggéré le prix Nobel de Littérature Isaac Bashevis Singer, que l’exploitation des animaux a quelque chose de comparable à une domination totalitaire, certaines actions directes peuvent-elles être justifiées moralement?

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L’ANIMAL EST-IL UNE PERSONNE ? De la négation de la pensée animale

  • Intervenants : Yves Bonnardel, David Chauvet, Pierre Jouventin, Enrique Utria
  • Lieu : Université Paris V René Descartes
  • Date : 14 novembre 2009
  • Organisateurs : Droits des Animaux et Tribune pour l’Animal (association de Science Po Paris)
  • Publication des actes : La Raison des plus forts. La conscience déniée aux animaux (IMHO, 2010)
  • Présentation :

Les avancées de la science contredisent radicalement la conception cartésienne de « l’animal-machine » ou le statut actuel de « res nullius » ou de « bien meuble ». Mais tandis que les preuves de la continuité cognitive entre l’humain et les animaux s’accumulent, le sens commun reste imprégné de l’idée que l’animal est dépourvu de conscience. Or, il se trouve que nous exploitons massivement les animaux pour notre consommation courante, notamment carnée. La négation de la pensée animale, ou mentaphobie, sert-elle nos intérêts ? Sommes-nous en présence d’une stratégie d’exclusion des animaux de notre sphère de considération morale ?

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Dernière publication :

LES ANIMAUX EN ISLAM par Al-Hafiz Basheer Ahmad MASRI

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22,00 € – 291 pages – 28 € port compris (envoi simple non recommandé). Télécharger le bon de commande.

/!\ Attention : la promotion sur Les Animaux en islam a pris fin le samedi 14 octobre 2017. Toute commande avec un autre bon de commande que celui se trouvant actuellement en ligne sur ce site ne sera pas traitée. Aucun chèque ne sera renvoyé.

Lire la chronique par Alan Mikhail (université de Yale) sur Les Cahiers de l’islam.

L’association Droits des Animaux publie la traduction d’un grand classique de théologie animale islamique, Les animaux en islam par Al-Hafiz Basheer Ahmad Masri (1914-1992), imam de la mosquée Shah Jehan de Woking en Angleterre. La première édition (chez The Athene Trust, Petersfield) date de 1989.

Cette traduction (de l’anglais) a été réalisée par Sébastien Sarméjeanne, sous le contrôle scientifique du spécialiste de l’islam Malek Chebel, auteur d’une trentaine d’ouvrages sur l’islam, notamment une nouvelle traduction du Coran et un Dictionnaire encyclopédique du Coran. Malek Chebel signe également une préface.

Cet ouvrage est susceptible d’intéresser :
• les musulmans soucieux de protéger les animaux et voulant trouver dans les textes islamiques la justification du respect de la
vie animale,
• les militants animalistes désireux d’un outil clair, complet et sérieux afin d’aborder la question des droits des animaux sur le terrain théologique
• tout enseignant, chercheur ou décideur public intéressé par le point de vue de l’islam sur le traitement des animaux (corrida,
chasse, consommation de viande, rites religieux, etc.)
• les amateurs d’ouvrages d’érudition